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Antoine Elie. 28 ans. Né à Rouen. Haute Normandie. Son chien s’appelle Django, un épagneul breton. Son premier single, “L’Amas d’Chair”, annonce un futur EP. Et certainement quelques albums qui ne feront pas de prisonniers. D’entrée, on sait qu’ici, on ne triche pas. Orgie sonique, croisement des genres, musique hybride qui creuse pour mieux toucher le ciel. Rap, trip hop, pop, variété, Antoine Elie chante comme si c’était son dernier jour. Ou son premier. Il donne et on prend, sans attendre. Il est un robot qui décide de respirer, comme dans Blade Runner, un homme qui refuse d’abdiquer. C’est saisissant, c’est de l’intelligence grenade, de l’émotion pure, des fantômes qui s’affrontent pour écrire l’avenir, ce sont deux mains qui plongent au cœur de nos ténèbres afin de dessiner quelque chose de beau, de puissant, d’indélébile. Et une voix. Quelle voix ! Elle crache autant qu’elle berce, elle hurle autant qu’elle raconte, elle ne se planque pas, ja- mais. On pense aussi à celle d’un autre auteur-compositeur-inter- prète, bordelais lui. Elle est à la fois rauque et protectrice, violente et lucide, virile et enfantine, elle égrène une poésie de survivant, c’est une valse de paradoxes enivrante.
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